Le Deal du moment :
Cdiscount : -30€ dès 300€ ...
Voir le deal

The Destiny
The Destiny

Kurae Weiss Empty Kurae Weiss

Mer 4 Mar - 2:25
I- Identification

  • Nom : Weiss.
  • Prénom : Kurae (va en enfer (je trouve que c’est un chouette prénom))
  • Surnom : « Petite chose »
  • Sexe : Homme
  • Âge : 21 ans
  • Date de naissance : 26 avril
  • Lieu d'origine : Hambourg
  • Orientation sexuelle : Végétalosexuel. Bien sûr, je blague.

  • Syndrome : Jardinier. C’est un syndrome très inhabituel et recherché… Car ce n’est pas un syndrome justement.

II- Caractéristiques Psychologiques

  • Caractère :

  • Loisirs :

III- Caractéristiques Physiques

  • Description générale :

  • Vêtements de jour :

  • Vêtement de nuit :

IV- Biographie

  • Famille :

  • Histoire : Après

V- Autres

  • Rêves :
  • Peurs :
  • Autres :

VI- Hors Jeu

  • Comment avez-vous connu ce forum ? Par une amie ><’… Qui à malheureusement pour moi provoquer mon sadisme…. (Mon sadisme est très…Dangereux)
  • Comment décririez-vous votre niveau RPG ? J’ai tendance à aimer faire souffrir mno perso en lui rappelant des mauvais souvenirs Oo… Mon niveau en vrai ? Euuh… Dans Pokémon mon plus fort est au niveau 25 ! …. Euh bref, mon niveau RPG… ? Changeant selon la largeur du forum :p… Et irrégulier selon mon inspi… Minimum…. 10 lignes Word. Je me suis senti pitoyable.. Maximum… J’ai déjà écrit un jour quasiment deux pages Oo… J’aimerais m’améliorer encore *0*
  • Fréquence de connexion : Cela dépend.
The Destiny
The Destiny

Kurae Weiss Empty Re: Kurae Weiss

Mer 4 Mar - 2:26
Tu as imprégné tes lèvres de poison pour venir dans ma chambre, non?
J'ai l'impression que ton baiser a déjà dissolu mon corps et mon esprit…[19sai – XXXHolic]

Allemagne – Hambourg - Villa des Weinbergen – Chambre de Mr et Mme Weinbergen
Le 21 Juillet à 22h34

- Arrêtons-nous là, il va bientôt revenir…
- Non, s’il te plaît chérie… Yumi chérie…
- Vas-t’en… S’il nous voit…

Connaissez vous ce plaisir de goûter à un de ces péchés qu’ont ne peut jamais regretter… ? Vous aimez la personne avec laquelle vous vivez, mais à côté, vous avez envie de voir ailleurs, sans que jamais l’être aimé ne l’apprenne… En étant imprégné de l’odeur d’une autre personne, mélangeant nos deux sang ensembles… Yumi Weinbergen aimait s’adonner à ce genre de passion… Ce péché empoisonné, menteur, trompant tellement autrui… De toutes façons, elle n’aime pas son mari, elle s’est juste mariée avec pour la célébrité, l’argent et la famille… Ce n’est qu’un vieux de 51 ans qui ne connaît plus ce doux plaisir qu’est le sexe… Alors elle l’a rencontrée, ce beau blond aux yeux envoûtants d’une couleur émeraude clair… Oliver Schwarz… Ils ont tout de suite compris qu’ensembles, le lit allait endurer les plaisirs de l’adultère. Et puis… Où était le mal ? Le mari au travail, la japonaise en profite, et invite cet amant caché qui vit avec elle… Plaisir traversant les temps, poison tellement excitant…

Mais une fois que l’heure de la fin du travail arrive, l’amant préféré au vieil homme doit s’en aller, et revenir le lendemain pour à nouveau profiter de l’étreinte de Yumi…Double face, double vie, sans que jamais personne ne soit au courant. Mais ce jour là, le mari devait revenir plus tôt…

- Je t’aime tu sais… Vous les orientaux vous avez un tel charme…
- Oh voyons… Au lieu de me draguer, embrasse-moi…

Le mari ouvre la porte de la chambre et tombe sur ses deux amants ayant oubliés ce jour là un élément très important… A croire que le destin s’acharna sur la jeune femme ce jour ci. Thomas tombant sur cet acte qu’il n’aurait jamais cru voir un jour, se met dans une rage folle, voyant que sa femme l’ayant trompé… Lui qui lui faisait tant confiance, s’était il totalement trompée sur elle ? Cette trahison empoisonnée ne lui plaît tellement pas, que l’amant n’a même pas le temps de s’échapper, qu’il le frappe violemment avec sa canne. S’acharnant violemment sur lui, sans s’arrêter, sa femme lui hurlant dessus, fermant ses beaux yeux noirs…

- ARRETE ! ARRETE ! LAISSE-LE ! S’il te plait !

Serrant le corps du vieux bientôt retraité, de ce mari qu’elle regrette tellement dans un sens… Et puis, plus rien… La canne tombe violemment par terre, lâché par cet homme n’étant plus un être humain normal… N’étant plus un riche tout à fait ordinaire… Yumi se penche vers le corps inerte d’Oliver, et pleure…

- Regarde ce que tu as fait ! Tu l’as tué !

Et c’était la vérité… Le beau blond, ce prince charmant si sexuellement doué, venait à l’instant même de décédé dans du sang… Mare de sang grandissant autour de sa tête. Son corps devenant de plus en plus livide. Et si la police arrivait et s’ils se faisaient repérés ? Qu’allait-il se passer maintenant ? Thomas Weinbergen va-t-il finir en prison ? Que va-t-il advenir de Yumi sa femme… ? Va-t-elle à son tour se faire tuer ? Le sang bordeaux coule toujours, comme le vin coule dans un verre tel un doux poison… Et vous aimez-vous le vin… ?

Le mouvement de l'emprisonnement dans un lit de verre
A d'abord été brisé par la recherche d'une femme,
Une collection deserrée de plumes avec une queue
A presque crié l'innocence désirée la nuit.
[Shining Collection – Gravitation]

Allemagne – Hambourg - Villa des Weinbergen – Salon
Le 16 Février à 14h07

- Il en est hors de question !
- S’il te plait…
- Il ne sera même pas de moi ! Je refuse !

Cris stridents retentissant dans toute la villa, effrayant au passage quelques domestiques. La première voix, féminine, est par terre, son mari la tiens par les cheveux, son ventre est plus gros que celui d’une femme normal… Elle le veut, garder cet enfant, même s’il ne provient pas de Thomas, elle veut une descendance, sa serait tellement bien…

- Vas te faire voir !

Ce cri du mari, en plus vulgaire bien évidemment, mais je vous passe ses méchancetés, se termine par le quasi-vol de Yumi, elle finit par terre et souffre. Elle veut son enfant, même si elle à trompée son mari, même si la jeune japonaise à commis ce péché de la luxure, du plaisir, tromper autrui… Les mots de son mari retentissent comme un poison coulant lentement dans la bouche d’un homme qui va sûrement bientôt souffrir à cause de ce breuvage si dangereux…. Pour elle, cela ne la tua pas, même si elle saigna plus d’une fois de partout sauf au ventre, après avoir protégé son enfant, mais elle finit par faire une dépression nerveuse. Ne souhaitant plus sortir de sa chambre, ne voulant plus voir le visage de son mari, seuls une ou deux servantes avaient le privilège de voir son visage, ou d’entendre le son mélodieux de son piano… De Beethoven à Chopin en passant par Mozart…

Ceux qui voyaient son visage, s’enfuyait la plupart du temps, ou gardaient leurs sang-froid… Non pas que Yumi Weinbergen née Seijaku n’était plus aussi jolie qu’avant, elle avait toujours ses beaux yeux noirs bridés de ses origines japonaises, et des longs cheveux noirs, toujours cet air angélique surtout de dos… Son visage était toujours aussi beau… Sauf que…

- Vous avez vu le visage de Mme Weinbergen ?
- Oui c’est effrayant…J’ai cru rencontrer un mort…
- Ça fait peur…Et Mr Weinbergen s’en moque totalement…

Pâle. Regard vide, regard quasiment mort. Voilà comment était Yumi… Blanchâtre quasiment transparente, maigre, sauf pour le niveau du ventre où se trouve son enfant. Elle joue frénétiquement un à un des requiem… On l’entend assez souvent pleurer, lâcher ses émotions, non seulement elle possède des yeux rouges, mais en plus elle à des énormes cernes qui gâchent tant son si beau visage… Et Thomas ? Il ne bouge pas. Pour lui c’est la punition que méritait sa femme. Elle n’avait qu’à pas le tromper, voilà tout. Dans la chambre de la japonaise enceinte, sa voix chante mélancoliquement, son enfant arrivera dans un mois ou deux… Elle est tellement heureuse de l’avoir garder…

- Mon doux enfant…. Aux traits si angéliques… Mon doux bébé… Ta maman t’aime tant…

Dansant avec la liberté et les mensonges, et dans la dépression,
Ce sont des pièces fragiles de puzzle qui se brisent dans cette course.
[Shining Collection – Gravitation]


Allemagne – Berlin – Ruelle perdue
Le 26 avril à 17h49

Il pleut sur la capitale de l’Allemagne, un véritable torrent, une douche froide et empoisonnante pour les habitants de la grande ville. Loin de la ville qu’est Hambourg… Loin de la villa si célèbre des Weinbergen. Un bébé pleure, hurle, demande de l’aide, supplie de ses yeux noirs, en plein milieu d’une pauvre petite ruelle quasiment désertique, il y a juste un vieux monsieur, un clochard, un mendiant, en bref, pas grand-chose et qui n’a pas l’air de faire grand attention aux braillements de la pauvre petite chose nouvellement née… Remontons dans le temps, remontons loin, pour voir l’origine de cet enfant, pourquoi se trouve-t-il là…

Comme vous le savez, Thomas n’a pas voulu de cet enfant qui pour lui ne sera qu’un déchet, un poison, une ignobilité… En bref quelque chose qui n’aurait jamais dut exister, mais qui à finit par apparaître, à cause des insistances de cette idiote de femme. Neuf mois ont passés bien vite depuis le début de la grossesse, depuis ce meurtre le transformant en assassin, sans que jamais personne ne le sache….

- Yumi, il faut que nous parlions.

Voilà, il était rentré dans la chambre alors que sa femme hurlait de douleur, tant elle avait mal, tant elle souffrait de devoir supporter cet enfant… Mais elle l’avait gardée pour l’avoir, pour le posséder… Elle était plus humaine que son mari tout de même. Et avait plus de pitié que lui. La japonaise avait sa peau pâle qui devenait de plus en plus plissée, tant elle devait endurer cette douleur si insupportable… Celle de faire naître un humain, qui va vite grandir, qui va vite se mettre à marcher, à parler, à lire, à hurler dans toute la maison des « papa » ou des « maman »…Et qui finalement va rentrer à la maison en criant qu’il avait eut des bonnes notes, ou le contraire, et raconter pendant des années ces déboires d’écolier. Un enfant normal.

Alors que Thomas tentait de parler à sa femme souffrant de douleur, et qu’il se rendait de plus en plus compte que sa « chérie » n’entendait rien, ou plutôt n’écoutait absolument rien tant elle souffrait…Le nouveau né…Naquit. Aux mêmes yeux que sa mère, pesant un peu moins qu’un enfant normal, les docteurs ont quand même affirmés qu’il vivrait, même s’il avait l’air particulièrement fragile… Un nom, il fallait lui donner un nom. Mais Yumi n’eut jamais eut le temps de lui en donner un, ayant trop souffert, ayant trop voulu gardé cet enfant, le poison se répandit dans tout son corps, ce poison nommé fatigue, ce poison nommé faiblesse… Elle ferma ses yeux, mais pas juste pour quelques heures, non, pour l’éternité. Son mari n’eut ainsi jamais le temps de lui parler, vu qu’elle était à présent, enfin son âme était à présent, loin d’ici…Très très loin d’ici.

La pluie tombait toujours à Berlin. L’homme à la capuche marchait un enfant dans ses bras, cet enfant sans nom, cet enfant qui à répandu un poison dans sa mère et qui l’a tué… Cet enfant maudit qui aurait du lui aussi mourir… L’inconnu qui n’est autre que Thomas Weinbergen dépose son enfant à des kilomètres de sa ville natale, et s’en va, pour toujours, sans jamais se retourner, laissant juste une lettre et un petit peu de l’argent pour celui qui trouvera l’enfant. La chose, comme il la nomme tant… L’homme retourne vivre dans sa villa, seul. Mais peut-être va-t-il se trouver quelqu’un d’autre… ? Sauf qu’il allait avoir du mal d’avoir un héritier à présent…

L’enfant hurle toujours plus. Le mendiant ne s’en préoccupe toujours pas, les gouttes continuent de se fracasser la tête contre le sol, et contre le bébé… Soudain un passant sûrement quelques peu « tordu » dans sa tête, arrive, et prend le bambin pour l’emmener ailleurs. Chez lui sûrement, et lit la lettre…

« A celui ou celle qui prendra chez lui cette chose.

Ce poison ne devra jamais vivre normalement, c’est un meurtrier déjà dès sa naissance. Il a tué la seule personne qui pouvait me trouver un héritier. Celui qui prendra en charge ce fruit maléfique et empoisonné devra le nommer « Kurae » qui dans le langage de ma femme signifiait « Va en enfer »

Celui qui aurait put être le géniteur de ce monstre, et qui ne regrette pas de ne pas l’être. »

Sourire de la part de l’homme.

- Kurae… ? Alors si tel est ton nom petite « chose »…

L’enfant regarde de ses yeux orientaux le monsieur et ne dit rien, ne sourit pas, et éternue. L’inconnu décide ainsi de s’occuper du nourrisson…De ce poison qui va sûrement bientôt devenir le créateur de ces venins toxiques…

Blind Game Again, c'est une poupée aux yeux brumeux.
La nuit où les larmes insignifiantes se sont versées est passée pour nous.
Drastic Game a Game, c'est une poupée qui ne fait que soupirer
Qui détruit les nuits qui ne changent jamais, où qu'elle soit.
[Blind Game Again – Gravitation]
The Destiny
The Destiny

Kurae Weiss Empty Re: Kurae Weiss

Mer 4 Mar - 2:27
Allemagne – Berlin – Maison de Mr Weiss
Cinq ans plus tard – Le 2 septembre à 17h58

- Mais père… !
- Il n’y a pas de mais ! Tu n’as pas respecté ce que je t’ai demandé !

Une claque. Puis une autre à l’autre joue, le regard haineux d’un garçon, âgé de justes cinq ans… Kurae, sûrement. Voir même très certainement. Il vit avec Lucas Weiss qui l’a recueilli. Un botaniste qui n’est plus tout jeune et qui à côté de ça est tellement dangereux… Entre l’arnaque, l’escroquerie, l’empoisonnement, et le reste… Il était même un dealer très recherché surnommé « Le dealer des plantes ». Mais personne ne savait qu’il était vraiment, juste que ses drogues sont à base de fleurs, de végétaux diversifiés… Etant botaniste, il fut soupçonné mais personne ne trouva de preuves contre lui. Mais passons. Pourquoi était il arnaqueur et escroc, ce qui revient quasiment au même, si il n’est pas vendeur… ? Malgré que Lucas ne s’occupe que des végétaux divers, il pouvait aussi les vendre et c’est là qu’il savait manipuler les gens pour réussir à se faire de l’argent.

Mais parlons plus de Kurae, qui comme vous pouvez le voir plus haut n’a pas l’air très heureux de son éducation, pourtant contrairement aux apparences il aime son père adoptif. Il n’ignore d’ailleurs pas que Mr Weiss n’est pas son vrai papa, mais s’en moque totalement, tant qu’il à une famille. Il aime les plantes, les fleurs, la chimie, les sciences, la nature et même si quand il ne respecte pas les conditions de Lucas, il continue à travailler d’arrache pieds, parce qu’il sait que l’année d’après il va aller à l’école, alors qu’il sait lire, écrire, mais surtout entretenir les plantes.

- Si tu dois empoisonner quelqu’un, ce n’est pas comme ça que tu vas réussir !
- Mais je croyais que…
- Non, il ne faut jamais croire ce que tes pensées pensent si tu sens que ce n’est pas sa !

Une autre claque, un regard à nouveau haineux mais qui se change bien vite en un regard encore plus ardu au travail que précédemment. Il veut savoir empoisonner les gens, pour s’en débarrasser plus vite, les endormir, les droguer, les assommer les faire mourir lentement, et tout cela avec ses seuls amis en qui il peut avoir entièrement confiance… Les plantes. Et Lucas le voit parfaitement, il lui apprend même à s’occuper de fleurs particulièrement dangereuses et empoisonnantes, même les arbres les plus durs, même les champignons les plus venimeux et même les herbes les plus inoffensives en apparence mais qui bien préparer peuvent se relever être particulièrement méchantes….

De son côté, Mr Weiss est heureux, son « fils » est très travailleur et même s’il le surnomme « Petite chose » et qu’il le frappe et le fouette (même si c’est plus rare à ce niveau là) il aime Kurae et apprécie voir les efforts et le génie du jeune garçon qui n’a toujours que 5 ans… Que va-t-il donc devenir alors quand il va aller à l’école ?

- Voilà comme ça, tu vois quand tu comprends…
- Merci père.
- Allez continue.

Un petit mélange par ci par là… Jeu de chimie dangereux… Mais tellement appréciable.

En libérant ton angoisse, des mensonges inhabituels t'auront,
Et des moments insupportables couvriront la route de rouille.
[The Rage Beat – Gravitation]

Allemagne – Berlin – Maison de Mr Weiss
Un an plus tard – Le 13 octobre à 18h45

- Pourquoi je dois y aller ?!
- Parce que tu dois être correctement éduqué !
- … Mais je sais lire, écrire, compter, et je sais plus de choses que les…
- TAIT TOI !

A nouveau une claque, à croire que je me dois de toujours commencer l’enfance de Kurae par une claque. Non, ce n’est pas un sale gamin, quoique sur certains points… Non, il en a juste marre de l’école. Il s’ennui fermement pendant les cours, parce qu’ils apprennent à compter, à lire et à écrire et cela il le sait déjà. Son enseignant est irrité d’avoir un élève trop intelligent et ses petits camarades ne cessent de se moquer de lui. Pourquoi ? A cause d’un poison nommé la jalousie, qui se répand tellement rapidement, parfois même totalement inconsciemment, qui prend possession de notre esprit et qui nous fait faire les pires choses, car ce venin ce mélange à sa sœur, la haine, qui est certainement le pire poison du monde.

- C’est pour que tu t’adaptes aux gens, petite chose.
- Père, je ne veux plus !

Une nouvelle claque, pourquoi faut il alors que les gens se moquent de lui ? S’adapter, mais comment s’incruster quand on est ridiculisé en permanence… ? Kurae en veux un peu à Lucas, sur ce coup là. Il faut dire que les gens le raille car non seulement il est japonais physiquement, mais en plus son prénom est soi-disant drôle, mais en plus il est trop intelligent… Et puis un jour…

- Père, le maître a dit qu’il fallait que j’aie des lunettes
- Comment ?! C’est une blague ?!
- Non…

Un simple papier, juste le fait qu’il se prenne des murs… Qu’il ne voit pas grand-chose en fait… Lucas pourtant n’a absolument rien remarqué, sa petite chose à toujours réussi à entretenir des plantes, même celle qui méritaient le plus de minutie et de yeux… Mais non, il faut aller acheter des lunettes, juste parce que Kurae se prend un simple mur… Tant pis, ce n’est pas grave, si c’est vraiment ce qu’il faut… Une simple petite visite à l’opticien, une simple paire de lunettes, et voilà, terminé. Juste une moquerie cachée en plus… Parce que bien évidemment Kurae n’a jamais dit à son « père » à propos des railleries de ses très chers camarades…

Traité de binoclard dans tous les sens, il souffre, mais aussi toujours à cause de son prénom, de ses origines et de son intelligence. C’est vrai, il a 6 ans et c’est un génie… Mais à côté de sa le jeune garçon… Adore les plantes, et continue de toujours les entretenir, mais aussi à inventer divers poisons, ou plutôt à en reproduire de mémoire…

Je veux devenir un papillon noir et être aimé par tout le monde.
Même si ça arrive rarement, passer un bon moment, c'est génial, non?
[19sai – XXXHolic]

Allemagne – Berlin – Maison de Mr Weiss
Quatre plus tard – Le 21 novembre à 18h02

- Kurae, tu n’es qu’une sale petite chose !
- Mais il….
- NON PAS DE MAIS AVEC MOI TU LE SAIS BIEN !
- …. Il…
- Comment t’ai-je éduqué ?! Tu ne pouvais pas être plus discret ?!

Claquement de porte. Verrou. Kurae avait fait une grosse bêtise et la preuve était qu’il avait les deux joues toute rouge. En même temps son père avait failli se retrouver en prison, alors qu’il n’avait rien fait. Enfin si… Eduquer sa « petit chose » pour qu’elle sache entretenir des plantes et faire des poisons. Lucas n’aurait jamais penser qu’un jour son « fils » s’en serve… Pourtant il aurait du s’en douter, et même s’en était douté et lui avait demander que s’il utilisait ses talents, d’être discret. Mais apparemment Kurae n’avait pas compris la leçon.

Et le papier qui annonçait qu’il était expulsé de l’école pour empoisonnement dangereux, était formel. Le directeur demandait même à ce que le jeune garçon soit bien éduqué et qu’il cesse de jouer avec des produits qui n’étaient pas de son âge. Même si le poison était entièrement constitué de plantes. Et puis, la petite chose n’avait tué personne…. Il avait juste procuré des ignobles douleurs à l’estomac méritant l’hôpital pour ce petit garçon…. Tout le monde pensait qu’il l’avait fait par amusement, mais seul Kurae connaissait la vérité…

- NON ! Pas mes lunettes !
- Ahahaha ! Elles te servent à rien pour avoir des bonnes notes, débile !
- Rends moi mes lunettes !
- Non…

Ce bruit de verre s’écrasant contre le sol, ce brisement du pied… Tout avait commençé la semaine d’avant, le matin, Kurae avait foncé dans ce petit garçon nommé Gabriel Loiret, cet espèce de petit français blond qui se faisait respecté de tout le monde. Il n’avait pas vraiment voulu rentrer dedans, il voulait juste se dépêcher pour ne pas être en retard aux cours… Mais la pauvre petite chose avait touché « Messire Loiret » et s’en était pris plein la figure… Devenant encore plus la risée qu’avant, il se prit même des peaux de tomate à la cafétéria. Méchancetée naturelle des enfants.

- Déchêt ! Ton nom est tellement laid, « Kurae » ahahaha laisse moi rire !
- Ouais en plus t’es qu’un sale binoclard…. !

Et il s’était fait poussé contre un mur, par des serviteurs du roi, qui était juste le fils du directeur du collège et d’une actrice particulièrement célèbre… Oui juste sa… Mais cela avait suffit pour qu’il se fasse maltraiter… Un coup par ci, par là, puis aussi dans le nez…Dans le ventre… L’écroulement du corps de Kurae qui saigne à quelques endroits. Il a juste 10 ans… Il rentre tout sale, et prétend avoir fait une grosse chute, son « père » le dispute, mais finit par le laver, et le soigner avec des plantes médicinales, et l’enfermer dans sa chambre…Une semaine passe, chaque jour il revient dans le même état…Et puis finalement cette scène que j’ai cité plus haut, les lunettes jetées et écrasées… Par le roi lui même

- Vous allez me le payer…
- Qu’est ce que tu dis, idiot ?

Kurae se relève, regarde méchamment les garçons qui ricanent face à cette pauvre petite chose faisant tâche dans le décor, comme un produit empoisonnant se déposant sur un objet tout propre… Le mouton noir parmis les moutons blancs. Et puis finalement, la cueillette, le vol des plantes, le mélange… Le séchage de cours… Et le lendemain… Gabriel Loiret finit dans l’ambulance. Ayant but un mélange pas très clair, de force… Kurae doit changer d’école et de lunettes. Il doit aussi changer sa manière d’empoisonner les gens…Le faire plus discrètement…

La vie est un cadeau empoisonné et l'amour en est l'antidote.
[Je sais pas qui, citation trouvée sur Lexode]
The Destiny
The Destiny

Kurae Weiss Empty Re: Kurae Weiss

Mer 4 Mar - 2:28
Allemagne – Berlin – Un parc
Quatre ans et demi plus tard – Le 3 mai à 15h42

Le calme, l’air frais et pur, le vent soufflant dans ses cheveux. Kurae était en ce moment même dans la lune. Il avait bien grandi, était devenu un très bon collégien, avec des excellentes notes, faisant toujours la jalousie de ses camarades, qu’il empoisonnait bien discrètement sans les tuer, les envoyant juste à l’hôpital sans que les médecins ne puissent faire grand-chose pour trouver la cause de leur « maladie ». Il aimait ça, et son « père » en était fier, même si chaque jour, en souvenir de l’empoisonnement de Gabriel Loiret, il lui rappelait toujours d’être bien discret. Il vivait comme un homme tordu, dans une maison tordue, et vivait un amour tordu (entre son père et lui), comme la chanson des contes de ma mère l’Oye.

Les gens se promenaient, leurs pas furtifs formant ainsi un sacré concerts de différents sons. La mélodie des humains, celle qu’ils n’entendront jamais s’ils ne font attention qu’à eux. De l’adulte pressé qui court, au flemmard qui traine, chaque pas forme à lui seul une musique et une danse, et même si Kurae est plus intéressé par les plantes et les poisons, il connaît très bien cette harmonie qui à le don de le calmer. Il a bientôt 15 ans, et pourtant est tellement intelligent… Il entends encore les cris des gens qu’il a empoisonné, quand ils buvèrent le breuvage….

- Ils sont si simples…

C’était-il dit à lui-même. On pouvait le comparer à un psychologue tant il pensait différemment, intelligemment et savamment… Mais Kurae n’est rien de tout cela, c’est juste un empoisonneur lassé de cette vie idiote, de ces gens stupides qui la plupart du temps ne pensent qu’à leur petite poire. Même si leurs pas forment cette mélodie qu’il aime entendre.
Le vent s’agite alors soudainement… Les gens s’affolent, comme d’habitude, les enfants hurlent, crient, piaillent, quelques soit le verbe que j’emploie, ils resteront toujours les mêmes. Et puis il y a cette fille. Plantée là, étendant en grand les bras, se mettant à contre-sens du vent, se le prenant ainsi dans tout le visage.

- Vole…vole…. !

Ce sourire, il n’avait jamais vu plus chaleureux en ce monde, même le sourire de Lucas, même le sourire de ses professeurs, jamais. Ce sourire si gentil. Mais qui à l’air de cacher quelque chose. Cette fille lui ressemble, il ignore pourquoi, mais elle lui ressemble. Kurae, se lève alors, bien que le vent souffle toujours aussi fort et lui dit comme ça…

- Dire « vole » et étendre ses bras ne servira à rien, tu ne voleras pas comme ça.

La jeune fille se retourne, elle doit avoir un an ou deux de plus que lui.

- Ne soit-pas stupide. Je ne veux pas voler, je veux que toutes les plaintes de ces gens s’envolent avec le vent, ce n’est pas du tout la même chose.

Bouleversante, tout simplement. Pour la première fois de sa vie, Kurae ressent quelque chose qu’il n’a jamais alors ressentit dans sa vie, un sentiment qui vous change totalement. Et même, c’est un sentiment dont il s’est tout le temps moqué… Ce sentiment provoqué par un simple coup de foudre dans cette tempête annonçant l’orage. Le premier éclair. Il a sûrement traversé son cœur. L’amour. Ce sentiment plus empoisonnant que tous les poisons qu’il connaissait jusqu’à maintenant.

Ce poison, ce baiser mille fois maudit...
[Auteur Inconnu – Citation trouvée sur Lexode]

Allemagne – Berlin – La serre
Deux mois plus tard – Le 13 juillet à 3h21 du matin

- Je t’aime comme la couleur de cette rose, et comme l’odeur de ce coquelicot….
- Ooh, voyons… Et qu’est ce donc que cette fleur ?
- Une cattleya, elle est très rare ici… Normalement elle ne pousse qu’en Amérique du Nord.
- Oooh… Et celle là… ?

Deux amoureux quasiment amants dans une serre qui est quasiment plus grande que toute la maison de Mr Weiss. Cette serre où Kurae vit presque toute sa vie, le voici en compagnie de sa bien aimée. Cette même fille qu’il à regardé entrain de tenter de voler. Le poison l’a piégé, c’est infecté… Ce poison pourtant si agréable, celui de l’amour, ce dangereux sentiment qui peut aussi bien vous brûler que vous apaiser… Mais à quoi bon lutter contre quelque chose de naturel ? Tel le péché originel, tel un poison donné de naissance, l’amour se répand en vous, sans que vous ne pouvez vous y attendre, parfois à cause d’une simple petite chose, et vous ligote votre cœur, le prenant en otage, parfois à jamais… Et parfois, soudainement, comme un antidote pour ce poison dont ont ne voudrait des fois pas ce séparer, il disparaît et on se quitte.

Mais là, ce venin si étrange ne fait que commençer à se répandre, et tout peut se briser en un instant… Kurae aime Florence, cette jeune fille qui n’a que deux ans de plus que lui, et qui porte ce nom se rapportant si bien à la ville d’Italie… Belle comme elle… D’après les photographies de cette ville. Il l’aime et ne le renie même pas, agréablement heureux de ce sentiment qu’il détestait avant, qu’il qualifiait comme « sentiment pour les faibles ».

Il aimait présenté les diverses fleurs qu’il avait cultivés avec son « père », sans que bien sûr celui-ci ne le sache, il aimait voir son sourire amusé… Oui il aimait tant cela, et pour la première fois depuis longtemps, il souriait béatement, comme un petit garçon découvrant peu à peu le sens de la vie, du bonheur et de la joie. Il avait eut même ses périodes des « premières fois », et si on lui demanderait n’avouerais jamais qu’il avait rougit lorsqu’il avait eut son premier baiser, c’est un homme, il a sa fierté. Mais elle… ? Florence…. L’aime-elle comme lui l’aime ? Grande question que ce pose toujours les amoureux qui hésitent et doutent….. D’apparence elle à l’air d’énormément l’apprécier, mais qu’en est-il de l’intérieur ?

- Tu sais, ma fleur préféré c’est…La tulipe jaune

Même si Kurae n’aimait pas tellement les tulipes, il fut heureux d’apprendre la fleur préféré de son amour. Il souriait toujours, tellement… A cette heure si tardive de la nuit…

- La mienne… La rose rouge foncée.

Une fleur piquante, qui fait mal. Que les gens pourtant ne cessent d’aimer et d’offrir à la St Valentin… Mais dans la tête du jeune garçon aux lunettes, ce n’est pas pour l’amour qu’il aime les roses…Non, mais bel et bien pour le fait qu’elle à des épines, comme lui. Des épines qui piquent, qui font souffrir des gens, discrètement, sans prévenir… Lui aussi. Et c’est ainsi …

- Oh ! C’est très joli comme fleur ! Ma tante en cultivait auparavant…

Elle aime les fleurs, lui aussi, tout va tellement parfaitement…. Peut-être un peu trop… ? Saviez vous que les tulipes jaunes dans le langage des fleurs signifiait « Amour sans espoir » ? Non ? Vraiment ? et bien maintenant vous le savez… Pourquoi vous ai-je dit sa ? Oh allez savoir, sûrement une petite folie d’écrivain…. Et puis si cela peut vous intéressé la rose rouge foncée signifie « Amour pour la vie »…. Ou pour la mort, qui sait… ?
Contenu sponsorisé
Revenir en haut

Partenaires footer

RPG-Chevalier Altered Tokyo Logo WyvArtem Image hébergée gratuitement chez